Délire et selfbondage en lingerie

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il y a 9 ans

Quand madame part en week-end chez maman pour l’aider cela signifie petit délire à la maison !

  • Non, non ma chérie, cela ne me dérange pas, c’est normal elle est si âgée ! ! !

PREMIÈRE URGENCE :

A peine est-elle montée dans le taxi, que je fabrique un petit Ice Timer

Définition du Ice Timer pour ceux qui ne connaissent pas.

Bloc de glace qui contient les clés des cadenas ou des menottes et ne vous les restituera pour vous permettre de vous libérer qu’après avoir fondu. Il est parfois utile voir prudent de les relier à votre poignet ou à vos menottes par des ficelles doublées pour des raisons élémentaires de sécurité.

Ne sachant pas ce que je vais faire, je congèle l’ensemble de clés de mes cadenas et menottes.

DEUXIÈME URGENCE

Enfiler mon string de cuir à lanières car il contient cokring ( anneau) dans lequel je passe ma verge et mes bijoux de famille. Pourquoi urgence ? Si l’érection pointe son nez, il n’est plus possible de l’enfiler ni de le retirer d’ailleurs.

Ouf, il était temps !

Histoire de savourer le temps qui passe pendant que le congélateur officie en emprisonnant les clés dans un gros glaçon, je sors ma caisse à « jouets » ainsi qu’un body noir en dentelle avec des jarretelles fixes et une paire de bas assortis, bien sûr.

Passer le body m’érotise les sens et la douceur des bas nylon sur mes jambes finit d’enflammer ma libido. L’envie de faire des folies de mon corps me tenaille. C’est décidé, je m’offre la totale. Sangles, chaînes, cordes, ceinture, pinces à seins et deux plugs. Un petit pour préparer le chemin, le double pour le delirium. A cet instant, Popaul pointe comme un périscope mais le temps que la glace se fasse, il me faut un passe temps pour me faire patienter. Il est 11 heures j’ai deux grosses heures à tuer malgré la surgélation.

Je décide donc d’enfiler ma djellaba et d’écrire la suite de mon récit en cours pour patienter. L’inspiration ne venant pas, je m’offre un petit surf et tombe « presque » par accident sur un site orienté bondage dont les icônes de filles aux seins savamment encordés me laissent songeur. Etant un homme cela n’est pas réellement possible, mais avec des pinces je dois pouvoir faire quelque chose. Délaissant l’écran, je prends donc la direction de la chambre, pour réaliser quelques tests non concluants ! Finalement, l’idée me vient de troquer les pinces à seins qui s’ouvrent quand je les comprime par des pinces à linge qui doivent pouvoir rester en place sous une ceinture posée sur ma poitrine. Re djellaba et direction le balcon pour récupérer le panier aux accessoires précédemment citées puis direction la chambre aux volets fermés pour un nouveau test. Hummm, ça marche et quand elles s’appuient sur ma poitrine en tordant mes tétons, c’est délicieusement cruel. Allongé sur le ventre, cela devrait être génial !

Histoire de, je m’accorde un essai légèrement douloureux tout de même mais pour mon délire je suis convaincu des effets sensuels. En parlant de délire, mon petit coin intime ma rappelle qu’il est encore solitaire et apprécierait bien un entretient préalable avant la rencontre avec gros visiteur qu’il vient d’apercevoir.

Ne pouvant laisser sans réponse une telle plainte, avant qu’il y ait une révolution syndicale j’abonde dans son sens. J’ouvre donc le body, la lanière du string de cuir, sert la vaseline comme apéritif puis lui présente le petit plug. La rencontre étroite s’ouvre sur des discutions profondes qu’il convient d’entretenir, ou plutôt de maintenir à l’aide de la sangle du string qui se referme sur eux. Hummm ! Dont touch !

Re djellaba et direction le PC avec une serviette récupérée à la salle de bain pour préserver le fauteuil d’une transpiration huileuse. La présentement, l’inspiration me revient : je vais écrire ce délire ! Clic clic : Délire d’auto bondage en lingerie.

Le mot apéritif me séduit ! 11 heures 45 ? Oui ! Allez aujourd’hui folies et puis, il fait chaud, je dois luter contre la déshydratation d’après les conseils de la télé. Ils disent de boire de l’eau, mais n’ont pas parlé de contre-indication pour le colorant jaune !

Le déplacement à la cuisine est agréable pour la détente de mon fondement quand je vais quérir l’eau. Mon index rend au passage une petite visite au Ice Timer glacé mais qui est loin d’être prêt malgré la présence de ses petits frères proches qui lui donnent l’exemple.

Le premier verre de pastis assis sur mon fauteuil et mon plug est une simple formalité pour cause de chaleur interne et externe. DOING ! Ah ! Je suis encore connecté ! Visite de la messagerie pour lire un mail sur un de mes groupes qui n’a pas été détruit par Yahoo qui censure un max soit dit en passant. Discutions, pastis discutions et encore pastis. Téléphone ! GRR

C’était madame ! Elle est bien arrivée. Oui je suis tranquille à la maison, je surfe. Oui je sais j’ai ce qu’il faut pour me faire à manger.


Tout cela m’a finalement conduit à reprendre l’écriture de ce texte en guise de repas. Un petit régime ne me nuira pas. Je rédige et me ressers un petit dernier pour la route de la chambre.

DOING ! Un message de mon blog ? Une visite s’impose. Oh ho ! Délire agréable. L’image d’une personne couverte de la tête aux pieds titille mes pensées perverses et un peu floues pour cause d’éthylisme. 14 heures ! Visite au ice timer, constat : cela pourra aller.

Direction la chambre, pose des pinces à linges doublées sur les seins, ceinture sur la poitrine et cordes tout autour du buste. Re djellaba suivit d’échanges de courtoisies avec mon fondement qui accueille sans trop de difficulté la première des boules du gros plug mais rechigne pour la seconde. Je t’aurai plus tard ! Fermeture du string de cuir, du body puis l’idée saugrenue d’enfiler mon peignoir en plus avant de me saucissonner encore par-dessus et entre les jambes pour rajouter encore quelques délices et utiliser la deuxième cordes. Complètement emmailloté, je vais sortir le ice timer qui devra patienter dans un récipient posé dans le salon avec les clés des cadenas pour les autres liens.

Retour à la chambre, mes mains sont moites, une sensation de chaleur me submerge, mon cœur bat plus vite, ma tête tourne un peu. J’ai trop bu mais cela va encore. Les menottes trouvent leur place dans mon dos entre les multiples passages de la corde et mes chevilles décident de faire cause commune avec la petite chaîne qui leur accorde trois tours avant de se verrouiller grâce à un cadenas.

J’enroule une des sangles d’arrimage à la chaîne et la fixe en haut de ma poitrine en faisant quelques nœuds. Je suis encore sur le côté, mes seins sont douloureusement mordus par les mâchoires des pinces neuves. Et là, dans mon délire un peu trop éthylique, je m’accorde également ma cagoule en cuir et mon bâillon, donc la totale ! Je sens bien que j’ai abusé de tout, mais je suis en transe quand je referme les menottes sur mes poignets.

Je savoure cet instant. C’est celui qui à mon sens est le plus fort dans une séance d’auto bondage. Vous premiers efforts sont terminés, vous êtes totalement impuissant, livré à vos liens et à votre jeu érotique. Vous tirez sur vos entraves qui résistent, vous respirez plus fortement et bruyamment, votre tête est chaude, vous voguez dans une étrange sensation de bien être avant de vous y abandonner totalement. Quelques songes fantasmagoriques illuminent parfois vos pensées.

Il me reste une étape : la deuxième boule du plug. En tirant sur les genoux pour les remonter et me pliant, la sangle entre les cuisses se tend et exerce une pression sur la partie extérieure du plug. Cette position a pour effet de pousser les fesses pour offrir la cible anale à la pénétration. La boule de bonne taille distend mais ma petite rondelle plissée résiste. La dilatation devient importante, c’est un peu douloureux mais je persiste en gémissant pour moi tout seul car lorsque la partie évasée passera les sphincters, le glissando sublimera mes sens.

OUUUfffffffff elle est passée ! Après la pointe de douleur de son passage, je m’abandonne à l’extase pour ne pas dire à l’ivresse des profondeurs quand mon anus se refermer sur la partie évasée. Ce double plug est délirant. Un jeu de jambes et quelques mouvement, certes limités pour cause de d’entraves, me procurent un lot de sensations si plaisantes que j’en bave un peu autour du bâillon. L’odeur du cuir de la cagoule se conjugue à merveille aux bruits qu’elle amplifie de la respiration et des battements de mon coeur. Le seul bémol à cette béatitude sensuelle, est les pinces à linge.

Quand je me suis étiré, la ceinture qui les plaque contre ma poitrine était trop serrée. Elle me donne l’effet d’un malaxage écrasant très cuisant sans pour autant arracher les pinces. Si cette nouveauté ne me déplait pas, l’idée de devoir patienter ainsi au moins une heure et de devoir ramper jusqu’au salon pour récupérer les clés me tracasse. Pour vérifier le bien fondé de cette pensée, j’entreprends quelques reptations pour me rapprocher du bord du lit. OOOOOOOuuuuuuuuu pff pfff ! Ma tête tourne et le lit bouge !

Les endomorphines cumulées au pastis et à l’effort dans les liens sont un cocktail que je n’avais pas envisagé. Je suis en nage, la sueur ruisselle sous mon masque à m’en piquer les yeux. Un incommensurable besoin de fraîcheur m’insiste à descendre pour bénéficier du froid du le carrelage. Mon lit n’est pas très haut, mais lorsque je fais glisser mes jambes dans le vide, le lien qui relie mes chevilles à ma poitrine génère l’effet d’un toboggan.

L’arrivée de mes pieds sur le sol est un peu brutale, le passage de ma poitrine sur le bord du matelas particulièrement bref mais cuisant et la chute sur mon fondement est « sodomito-v i o l e n t e ».

Etendu sur le plancher, à deux doigts de chavirer, la béatitude me guette et un plaisir abyssal me submerge. Entre mes jambes gainées de bas, ma verge tendue à rompre dans ses liens sous le body me rapporte les battements de mon coeur. Une pause s’impose. Mes tempes cognent et mes oreilles bourdonnent.


Je me suis endormi. Combien de temps ? Je ne saurai le dire. Je ne peux le savoir mais le retour à la conscience reste agréable, douloureux côté poitrine mais agréable. Si ramper comme un ver permet de se déplacer, je n’avais pas prévu les effets des pinces à linge bloquées sur mes seins avec la ceinture. A chaque tension de mon corps mon buste s’étire mais l’onde de douleur est atténuée par le fait que de remonter mes jambes pour prendre un appui enfonce le plug dans mes reins.

Les bas qui glissent sur le carrelage m’obligent à multiplier les mouvements qui sont à la fois sensuels, douloureux et épuisants. Le lombric aveuglé, bondagé et travesti rencontre le mur du couloir sans v i o l e n c e avant de le suivre par petits mouvements. Après plusieurs pauses et un franchissement de porte délicat, mes mains trouvent les clés libérées de la glace dans leur récipient. Je suis en nage, mes doigts moites guident difficilement la clé dans la petite serrure des menottes. Des minutes de galère pendant lesquelles il me faut pourtant rester d’un calme olympien.

Si l’ouverture est un soulagement elle annonce aussi la fin du jeu. Mes mains retirent immédiatement mon masque trempé et l’air frais me fait du bien pendant que je défais les nœuds de la sangle qui maintenait mes jambes pliées. Pouvoir les allonger est si bon. Assis sur mes fesses pour faciliter le retrait des cordes qui me ceignent le torse et l’entrecuisse, je sens bien dans le fond de mon body que je suis dans un état avancé.

Le feu du désir me pousse à laisser glisser mes doigts sur mes jambes gainées puis jusqu’au body qu’ils écartent pour recouvrir ma verge incandescente tendue et emprisonnée à l’extérieur du string de cuir. Retirer les petites sangles qui la bloquent oblige les contacts idylliques pour cause de compression et de trop de retenue.

Je savoure le plaisir harmonieux qui se répand en moi lors d’un léger mouvement d’onanisme……… qui ne peut rester léger ! L’urgence me pousse à accélérer. Ce n’est pas une onde mais une marée de plaisir qui me submerge. Sans même libérer mes chevilles ni même mes seins, je m’étends sur le dos. D’une main je me caresse pendant que de l’autre je tire sur une des cordes qui poussent le plug. Une vague sourde monte, ma respiration se bloque, mes yeux se ferment, une barre s’installe sur mon front. L’implosion est titanesque.

Je m’enroule sur moi-même avant de m’étendre sur le ventre. Les pinces de mes seins se rappellent à moi, mais je n’en ai que faire bien au contraire. C’est si bon, si fort que je m’appuie sur elle pour lever les fesses et les donner au plug avant de me poser la verge à même le carrelage.

Cela parait bestial et ridicule, mais je suis ravagé par un orgasme qui n’en finit plus. Les contractions continuent encore un peu sans éjaculation avant que je ne m’écroule mort de fatigue. La joue posée à même le sol, il me faut quelques minutes pour retrouver mon souffle. Mon bâillon, qui n’a pas une boule mais un cône, doit m’en vouloir tant je l’ai mordu.

Je crois que je viens de connaître le plaisir le plus fort de ma vie.

Ecrivaillon

Si vous êtes attiré par le selfbondage PRUDENCE car le selfbondage peut représenter des risques pour la santé et votre vie.

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